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Articles : PEARSON, CHARLES EDGAR, AU LENDEMAIN DE LA BRITISH PORCELAIN DE SAINT-JEAN

Posté par JeanPierreDion le 18/12/2020 03:10:00 (312 lectures)
Articles

PEARSON, CHARLES EDGAR, AU LENDEMAIN DE LA BRITISH PORCELAIN DE SAINT-JEAN
Jean-Pierre Dion

Ajoutant quelques informations à la brochure de Helen Lambart et au livre de Réal Fortin, l’article récent de Jacqueline Beaudry Dion et Jean-Pierre Dion : Nouveau regard sur la British Porcelain de Saint-Jean 1882-1893 (Céramag 18, 2020, p 30-40) décrit l’implication de Charles Edgar Pearson dans la fabrication de céramique à Saint-Jean et Iberville. On y relate sa participation à la Glasgow Pottery d’Iberville, vers 1878-1880, à la C E Pearson & Co. vers 1880-1882, et à la British Porcelain Manufacturing Company de Saint-Jean de 1882 à 1887. Le recensement canadien de 1891 indique encore la présence de Pearson et de sa femme à Iberville. Ensuite on perd la trace de Pearson...
Un sucrier
[img align=left width=900]https://scontent.fymq1-1.fna.fbcdn.net/v/t1.0-9/p720x720/131589749_10225989125053697_8877093283162901330_o.jpg?_nc_cat=111&ccb=2&_nc_sid=b9115d&_nc_ohc=_j_XS52Ekn0AX92cNEH&_nc_ht=scontent.fymq1-1.fna&tp=6&oh=e89cb2fbd3a926375619b8df278257db&oe=6000A6AE[/img]
Et sa marque British Porcelain / C.E. Pearson & Co. [img align=right width=900]https://scontent.fymq1-2.fna.fbcdn.net/v/t1.0-9/s960x960/131540723_10225989121493608_7572642133626154440_o.jpg?_nc_cat=102&ccb=2&_nc_sid=b9115d&_nc_ohc=tK0B6IvKH4QAX_dhK8E&_nc_ht=scontent.fymq1-2.fna&tp=7&oh=4048db75fda5263f6026b15de3ec6a99&oe=6001EBD9[/img]

Je me suis souvent demandé ce qu’il advint de C. E. Pearson après 1891. Voilà que je viens de mettre la main sur la nécrologie d’un certain Charles E. Pearson, décédé à Ottawa le 7 mai 1902. S’agit-il bien de notre Pearson qui a œuvré à Iberville et à Saint-Jean?
La notice nécrologique parue dans le Ottawa Citizen du 8 mai 1902, p. 10, indique qu’il était dans sa 52e année, ce qui est compatible avec l’information du recensement canadien d’avril 1881 pour Iberville, ce dernier étant alors âgé de 31 ans. Le Ottawa Citizen écrit aussi qu’il était natif de Christieville, Québec. Cette ancienne agglomération contenait, on le sait, ce qui devint Iberville.
L’article mentionne que Pearson fut propriétaire et gérant d’une poterie à Buckingham pendant plusieurs années; il était en même temps très actif dans le commerce du foin. On ne connait rien à ce jour sur cette poterie de Buckingham. Par la suite (vers 1897) et jusqu’à son décès, il possédera une résidence à Ottawa. Une note du Ottawa Journal du 20 décembre 1899 rappelle qu’il opère un commerce de poterie (crockery dealer) sur la rue Sussex, à Ottawa. On dit qu’il a fait plusieurs investissements dans l’immobilier, achetant notamment l’imposante structure sur la rue Queen appelée Imperial Block. Une note du Ottawa Daily Citizen (11 avril 1896) réfère au Pearson Block.
Il a pu amasser une grande fortune et a voyagé fréquemment en Europe et aux États-Unis. Il faisait de fréquents séjours à New York : il était d’ailleurs au Park Avenue Hotel de New York, avec sa femme, lors du grand feu qui fit 15 morts en ce lieu, le 22 février 1902. M. Pearson lui-même fut inondé d’eau après avoir traversé un rideau de flammes, ce qui lui créa un refroidissement sévère, sans doute une cause éloignée de sa mort par une fièvre rhumatique...On dit aussi qu’il avait un frère W. J. Pearson, or on sait que notre Pearson de Saint-Jean avait un frère du nom de William. Un document ultérieur à propos de la succession du décédé d’Ottawa spécifie son double prénom : Charles Edgar Pearson (New York Times, 26 déc., 1902). Le doute est maintenant levé.
Ainsi C. E. Pearson quitte Saint-Jean pour Buckingham et Ottawa où il devient apparemment un homme d’affaire et financier de première classe. On avait une première indication de son talent d’homme d’affaire avisé quand il a revendu en avril 1885 la British Porcelain à Dakin... pour la somme, importante pour l’époque, de 32000$.

Articles : MICHEL JOLIVET (1895-1985), CHIMISTE ET CÉRAMISTE DE LA MAURICIE

Posté par Jacdesterres le 09/01/2019 19:30:00 (1551 lectures)

Jean-Pierre Dion

Les collectionneurs de céramique du Québec mettent la main, en de rares occasions, sur des assiettes en céramique signées Michel Jolivet, Shawinigan, avec la marque d’un sapin incisée dans la pâte. Un membre de l’ACCQ apportait une de ces assiettes à la rencontre du 18 novembre 2018. Un autre membre, une tasse de Jolivet. L’ouvrage de Lisette Gagné, p. 41, affiche une liste des différentes marques associées à Jolivet.

La contribution de Jolivet comme professeur de sciences à l’École technique de Shawinigan fut appréciée : ses cours de sciences firent la réputation de l’École technique; ils donnaient accès à une deuxième année d’université, relate José Caden dans l’Écho du St-Maurice (18 mars 1964, p. 3). On connait cependant assez peu la carrière de céramiste de Michel Jolivet, même si les journaux d’époque, comme Le Nouvelliste, L’Écho du St-Maurice et The Gazette en font régulièrement écho. Nous tirons de l’oubli quelques notes à son sujet, en espérant que cela suscite d’autres interventions sur l’enseignement et la riche production de ce céramiste méconnu.

Michel Jolivet est originaire de Versois, canton de Genève, en Suisse. Il y est né en 1895 d’un père Français et d’une mère Suissesse. Il obtiendra un baccalauréat en sciences à l’Université de Genève. Il quitte l’Europe en 1924, à l’âge de 29 ans, et s’installe au Canada. Chimiste, il devient professeur de science à l’École technique de Shawinigan dès 1926, puis chef du département de chimie et physique. C’est auprès d’Henri Miège qu’il fait l’apprentissage de la céramique en 1930, tout en lui apportant, comme chimiste, ses lumières pour la création des glaçures. Les deux feront une exposition de céramique à Québec en 1930, possiblement la toute première exposition de céramique d’atelier présentée au Québec. Jolivet expose ses œuvres au Syndicat d’initiative domestique de Trois-Rivières en 1931. Il utilise alors de l’argile locale (Shawinigan) cuisant rouge. Plus tard, il utilisera de l’argile importée des États-Unis qui devient blanche à la cuisson.

On sait que M. Jolivet sera associé à l’École technique de Shawinigan pendant 38 ans, prenant officiellement sa retraite en 1964. En 1937, cette institution fêtait ses 25 ans d’existence en présence de Maurice Duplessis et de nombreux invités et membres du personnel, dont Messieurs Crutchfield, Jolivet et Lockwell (The Gazette, Dec 16, 1937). En 1949, Jolivet ouvre un atelier-école en céramique à Shawinigan. Combien de céramistes de la région, dira l’Écho du St-Maurice du 18 mars 1964, qui ont signé des œuvres valables, doivent leur initiation au Bernard Palissy de Shawinigan, qui ouvrit en 1949 un atelier-école de céramique, où l’on se disputait les places.

Jolivet confie au journal Le Nouvelliste que Paul Gouin, propriétaire de la boutique Beau Manoir, lui achète presque toutes ses œuvres. Il en vend d’autres à la maison Morgan.
Jolivet participe à une importante exposition de groupe en 1951. En novembre de cette année, la Guilde canadienne des métiers d’arts tient au 2025 rue Peel, à Montréal, une exposition de 40 artistes canadiens, sous la direction d’Elizabeth Perry. Michel Jolivet y présente plusieurs grandes assiettes en céramique. Il se mérite un prix pour son assiette à glaçure grise décorée en rouge d’un chevreuil (The Gazette, Nov 20, 1951). Une photo de la Guide prise à cette exposition nous permet de connaître d’autres assiettes de M. Jolivet (voir photo de la Guilde, rangée du haut). Parmi les autres gagnants de prix à cette exposition (The Gazette, Nov 20, 1951), il y a Eileen Hazell (l’assiette au motif de feuilles et la jarre avec couvercle, à gauche sur la même photo), Nancy Dawes (une assiette à poisson), Eileen Reid (assiette de mariage), Elizabeth Clark (cendrier), William Cunningham (cendrier) et Maria Huldskinsky (figurine).

En 1952, Jolivet expose ses céramiques à l’Art Gallery de Toronto et au Pacific National Exhibition à Vancouver. Une photo du journal Le Nouvelliste, prise à l’atelier de céramique de l’École Technique en 1955 fait voir Michel Jolivet devant quelques-unes de ses céramiques, alors qu’une autre photo montre les travaux de ses élèves (Le Nouvelliste, 26 mars 1955, p. 5 et 6). Il enseigne à cette période des cours du soir en céramique à une trentaine d’entre eux, utilisant un four Globar qu’il a construit lui-même. Dans la céramique, confie-t-il au même journal (ib., p. 6), la forme et les dessins sont primordiaux : ce sont eux qui donnent une caractéristique à un potier. Quant aux dessins, je crois qu’ils ont avantage à se rapprocher de l’art primitif : simplification des lignes, symbolisme.

Lors de l’exposition de l’Institut de Technologie, en 1958, le professeur Michel Jolivet dispose dans le hall d’entrée une superbe vitrine des céramiques de ses élèves (voir photo de L’Écho du Saint-Maurice du 11 juin 1958, p. 9).
L’artiste Denise Landry-Aubin, originaire de Shawinigan, raconte avoir pris connaissance du batik après avoir découvert dans sa propre ville un artisan céramiste, Michel Jolivet, qui pratiquait aussi l’art du batik, C’est lui, dit-elle, qui m’a encouragé à venir étudier les Beaux-arts à Montréal (The Gazette, June 9, 1978). À sa sortie de l’École des Beaux-arts, elle se met au batik, faute d’avoir une presse pour imprimer ses gravures…

Michel Jolivet décède à Genève, Suisse, le 27 février 1985, à l’âge de 90 ans. Il laisse dans le deuil son épouse Noémie Bertrand de Shawinigan, son fils Vincent Jolivet de Seattle et 4 petits-enfants (The Gazette, March 2, 1985). Vincent Jolivet est docteur en administration des affaires de l’Université de Harvard et professeur à l’Université Washington de Seattle.

Références :

Le Nouvelliste, 26 mars 1955, p. 5 et p. 6; 21 mars 1964, p. 5

L’Écho du St-Maurice, 9 janvier 1957, p. 10; 11 juin 1958, p. 9; 18 mars 1964, p. 1 et p. 3.

The Gazette, 24 octobre 1930, p. 7; 31 octobre 1931, p. 9 ; 28 octobre 1932, p. 2; 16 décembre 1937, p. 21; 25 septembre 1945, p. 10; 20 novembre 1951, p. 14; 15 octobre 1953, p. 11; 9 juin 1978, p. 33; 2 mars 1985, p. 91.

Canadian Guild of Crafts, 1951, dossier C14.D2.225.1951

Gagné, Lisette, Répertoire sur l’héritage céramifère du 20e siècle au Québec. 2001, 270 p.




Photo 1 : Dossier C14.D2.225.1951, Guilde
canadienne des métiers d’arts, 1951. Photo fournie en 2011 par Diane Labelle,
alors directrice. Au verso, on a noté que M. Jolivet est de Grand-Mère et qu’il
fait usage, pour ses assiettes, d’argile locale.






Photo 2 : Le Nouvelliste, 26 mars 1955,
céramiques de M. Jolivet.







Photo3 : L’Écho du St-Maurice, 11 juin 1958, céramiques des élèves de Michel
Jolivet.








Photo 4 : L’Écho du St-Maurice, 18 mars 1964, Jolivet prend sa retraite.








Photo 5 : Assiette en terre rouge de Michel Jolivet, Shawinigan, coll J. B. Dion
et J.-P. Dion, photo J. B. Dion

Articles : Décès de Paul Lajoie

Posté par Jacdesterres le 24/11/2017 21:30:00 (1150 lectures)
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Lajoie, Paul
1932 - 2017
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À Québec, le 29 octobre 2017 est décédé Paul Lajoie à l’âge de 85 ans.

Il laisse dans le deuil son épouse, Sonya Gervais Lajoie, sa fille Geneviève Lajoie, ainsi que tous les membres de la famille de son épouse.

Après avoir pratiqué l’art de la céramique et y avoir fait sa marque, entre autres, comme Conseiller en matières premières du Président du Niger, pays où il avait fondé l’Institut national de céramique, il s’est de nouveau tourné vers la peinture au cours des années 1970. Il débute en même temps une longue carrière consacrée à l’enseignement des arts plastiques à l’Université d’Ottawa puis à l’UQO comme professeur titulaire. Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs musées. Selon ses vœux, il n’y aura pas de cérémonie.

Pour renseignements :

Coopérative funéraire des Deux Rives
Téléphone : 418 688-2411 ou 1 888 688-2411
Télécopieur : 418 688-2414
Pour l’envoi de messages de sympathie :
www.coopfuneraire2rives.com

Voir : Céramistes du Québec 1940-1970p. 32,33 par Jacqueline Beaudry Dion et Jean-Pierre Dion, 2e édition 2011 pour des informations sur sa vie de céramiste

Articles : RAMZA, Jadwiga , céramiste de Montréal

Posté par Anonyme le 02/05/2016 20:20:00 (1969 lectures)
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Rare céramique de Ramza, de Montréal
Note de Jean-Pierre Dion

Voici une acquisition récente de poterie québécoise des années 50-60 : une bouteille de forme carrée, modelée par plaques et décorée par impression sur les faces latérales. Il s’agit d’une terre cuite rouge vernissée en blanc, vert et brun, 41 cm de haut, faite par la potière Eleonora Jadwiga Ramza de Montréal, vers 1957. La pièce est signée Ramza et porte de plus un sceau avec ses initiales.

Mme Ramza est née en Pologne et elle devient résidente de Londres, Angleterre, obtenant la citoyenneté britannique en décembre 1949 en même temps que Zygmunt Ramza. On indique alors sous chacun de leur nom : Pottery Manufacturer, 3, Portsdown Avenue, London. Les Ramza quittent l'Angleterre pour Québec en 1950.

Jadwiga Ramza est mentionnée au Dictionary of Canadian Artists, vol. 7, p. 1923, qui se base essentiellement sur un article du journal NDG Monitor du 22 octobre 1959. On y décrit ses études en poterie en Pologne, son diplôme de l’École des arts décoratifs, ainsi que son travail en design à la fonderie de bronze et argent de son père; puis son exil en France avant d’arriver en Angleterre, où elle ouvre son atelier de poterie dans la décennie 40. L’article donne peu d’informations sur sa carrière à Montréal.

On retrouve le couple à Montréal dès le début des années 50. Mme Ramza participe aux expositions biennales canadiennes de céramique (Canadian Ceramics) de 1955, 57, 63, 65 et 67. Les catalogues mentionnent ses œuvres avec une brève description. On y apprend qu’elle produit dans la décennie 50 des œuvres en terre cuite rouge décorée par réserve à la cire (vase, bouteille sphérique, bouteille, ensemble de carafe, plateau et tasses, en 1955 ; puis assiette en terre cuite vernissée bleu et blanc, et bouteille verte et blanche en 1957). Dans la décennie suivante, elle se tourne vers le grès, exposant une bouteille en grès, tournée, brun et blanc ainsi qu’un pot à couvercle, en grès, tourné, en 1963. En 1965, elle produit des bols et vases en grès, cuits en réduction. Elle expose encore un vase octogonal en 1967.

Mme Ramza est très active dans la communauté de Ville Mont-Royal : elle enseigne au service des loisirs de la ville la poterie et l’émail sur cuivre, 1959-1961 (The Town of Mount-Royal Weekly Post, 3 avril 1959, 20 avril 1961).
On retrouve Zygmunt Ramza, dès 1951, avec une adresse sur Bessborough Avenue puis sur Smart Avenue, à Côte Saint-Luc, aux Lovell’s Directories de la ville de Montréal et depuis 1961 apparait la mention additionnelle (Jadwiga E. ).

Je remercie le Musée des beaux-arts du Canada pour une copie de l'article du NDG Monitor.
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Articles : BOURGEOIS, ÉLOI et L'ATELIER ST ÉLOY

Posté par Jacdesterres le 15/06/2015 13:00:00 (2994 lectures)
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Cet article de 3 pages de Jacqueline Beaudry Dion et Jean-Pierre Dion révèle pour la première fois l'artisan derrière l'ATELIER ST ÉLOY. Il s'agit du sculpteur et céramiste ÉLOI BOURGEOIS. Voici quelques notes éparses à son sujet, illustrées de photos de Jacqueline Brodbeck et de Jacqueline Beaudry Dion.

http://www.antiquepromotion.com/uploa ... mbs/511_5589afe07c3d3.jpg

http://www.antiquepromotion.com/uploa ... wbb/511_5589affaeb6b3.jpg

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Articles : VANDESCA, vaisselle pour hôtel et restaurant

Posté par Anonyme le 25/02/2015 15:00:00 (6441 lectures)
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On trouve sur le forum Poteries Québécoises du site de l’ACCQ de nombreuses photos de pièces produites par la poterie Vandesca. Mais on a peu d’information sur la compagnie elle-même, son personnel, son usine de Joliette et sa façon d’opérer. L’article qui suit, écrit par Jean-Pierre Dion et illustré de photos de Jacqueline Beaudry Dion, intitulé VANDESCA, vaisselle vitrifiée pour hôtel et restaurant, comble en partie cette lacune…



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Articles : COITEUX DATATION PAR SIGNATURES

Posté par Anonyme le 03/12/2014 17:30:00 (2967 lectures)
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Voici un article de Jean-Pierre Dion de 4 pages, présentées sous la forme de photos JPEG, intitulé Coiteux datation par signatures, traitant des différentes signatures COITEUX sous les pièces de leur production.
L'objectif est d’y déceler des différences significatives permettant éventuellement de distinguer les pièces (non datées) de la première période (avant juillet 1960, soit jusqu’à la mort de Jean-Claude), de celles de la seconde période (celle de juillet 1960 au décès de Marcelline en 1978) et de celles de la dernière période, celle de Ronald Coiteux (après 1978).

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Articles : Décès de Philippe Lambert

Posté par jeanfranco27 le 08/05/2014 03:40:00 (2971 lectures)

PHILIPPE LAMBERT (1922-2014)

C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de M. Philippe Lambert, céramiste fondateur du Syndicat des céramistes paysans de la Beauce, devenu la grande entreprise industrielle Céramique de Beauce.

M. Lambert s'est joint à la première cohorte d’élèves de l'école de Beauceville au début de la décennie 1940. Il y a obtenu un diplôme de céramiste et a, par la suite, largement contribué au succès de Céramique de Beauce en y occupant un poste de designer et de concepteur de moules durant près d’un demi siècle de production de l’entreprise beauceronne.

Les membres de l'Association des collectionneurs de Céramique du Québec (ACCQ) reconnaissent l'apport important de M. Lambert dans l’histoire de la céramique québécoise. C’est avec grande fierté que nous mettrons en valeur sa contribution aux arts décoratifs d’ici et que nous continuerons à lui rendre hommage.

Nous espérons que cette pensée de sincère de sympathie pourra être d'un certain réconfort à la famille éprouvée et aux amis.

Jean-François Marin, président,
au nom des membres de l’Association des collectionneurs de Céramique du Québec (ACCQ)
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Photo de Philippe Lambert par Paul Carpentier, 1943, Bibliothèque et archives nationales du Québec (BANQ)

Articles : Décès de Philippe Lambert

Posté par Jacdesterres le 07/05/2014 20:40:00 (2940 lectures)
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Un autre décès dans le monde de la céramique.
Lambert, Philippe(1922-2014)
Ce personnage connu de nombreux membres de l'Association des collectionneurs de céramique du Québec pour avoir répondu à de très nombreuses questions sur les céramistes de Beauce, sera manqué de tous les amateurs de céramique de Beauce.

Je reprends ici le texte de la Maison funéraire et étends mes sympathies à la famille éprouvée ainsi qu'à tous les collectionneurs qui l'ont cotoyé :

À la Maison Catherine de Longpré, le 4 mai 2014, à l’âge de 91 ans et 8 mois est décédé M. Philippe Lambert, époux de dame Georgette Côté. Il demeurait à Saint-Joseph-de-Beauce et il était membre fondateur de Céramique de Beauce.

Les funérailles auront lieu samedi le 10 mai 2014 à 10 heures. Départ du funérarium de la Maison funéraire Nouvelle Vie Inc. à 9 heures 45 pour l’église de Saint-Joseph.

La famille recevra les condoléances au funérarium de la Maison funéraire Nouvelle Vie Inc. de Saint-Joseph
Vendredi le 9 mai de 19 heures à 21 heures 30
Samedi, jour des funérailles, à compter de 8 heures 30.

La direction des funérailles a été confiée à la MAISON FUNÉRAIRE NOUVELLE VIE INC. 775 AVENUE DU PALAIS, SAINT-JOSEPH-DE-BEAUCE.

Outre son épouse Georgette, il laisse dans le deuil ses enfants : Jacques (Line Poulin), Andrée (Fernand St-Georges), Richard (Andrée Poulin), Sylvie (Serge Lessard), Hélène (Hervé Perrault), Louise, feu Suzanne et Isabelle (Pierre Jodoin); ses 16 petits-enfants : Jean-Philippe, Marc-Olivier et Marie-Andrée Lambert; François, Myriam, Andrée-Lise et Caroline Lachance; Daniel, Éric et Samuel Lambert; Anne-Marie et Nathalie Lambert-Perrault; Simon, Pierre-Luc et Sophie Bouchard; Rosalie Lambert Sarrazin; et ses 13 arrière-petits-enfants. Il était le dernier survivant de la famille Joseph Lambert et Lydia Poulin et le frère de Philippe, Alfred (Armandine Bissonnette), Noël (Agathe Cloutier), Clara, Marie-Jeanne (Édouard Jacques), Albert (Julienne Jacques), Bernard (Rita Morin), Gérard, Marie-Anne (Philias Proulx), Jean-Louis. Il était le beau-frère de la famille Côté : feu Ovila (feu Annette Gilbert), Léo (feu Madeleine Grégoire), feu Philippe (feu Rachel Ruel), feu Rose-Délima (feu Gérard Prévost), sœur Jeannette s.s.c.m., feu Germaine (feu Albert Asselin), feu Adrien (Gisèle Giguère), feu Thérèse, Cécile (Guy Bélanger), Grégoire (Germaine Jobidon), feu Charles-Édouard. Il laisse également dans le deuil plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines et amis (es).

La famille désire remercier le personnel infirmier du CLSC et tout le personnel de la maison Catherine-de-Longpré pour leur grand dévouement et les bons soins prodigués.

Toute marque de sympathie peut se traduire par un don à la Fabrique Saint Joseph ou à la Fondation Catherine de Longpré (1120, 18e rue, Saint-Georges, G5Y 6N1).

Articles : Marcel Beaucage reçoit le prix Laing 2013

Posté par Jacdesterres le 27/07/2013 00:50:00 (3455 lectures)

À l'occasion du 25e anniversaire de 1001 Pots, Marcel Beaucage a reçu des mains de Chantal Auger, qui animait la soirée d'ouverture, le prix Kathleen M.Laing 2013. Ce prix a été remis à Marcel Beaucage pour sa contribution remarquable au domaine de la céramique au Québec.Il célèbrera l'an prochain ses 50 ans de métier.
Le prix, pour cette année, est une oeuvre de Jean Bisson Biscornet et Louise Julien.
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Rappelons que 1001 Pots a vu défiler environ 650 céramistes distincts au cours de ses 25 ans. Six d'entre eux étaient présents à chaque année depuis les tous débuts : Marcel Beaucage, Rose Szasz, Susan Weaver, Terrance Lazaroff, Peter Hamilton et Marie-Christine Lété.
Pour cette année, plus d'une centaine de céramistes participent à 1001 pots : c'est le plus gros rassemblement annuel de céramistes en Amérique du nord. C'est un évènement à ne pas manquer et qui se termine le 11 août.
C'est le fils de Kinya, Jonathan Ishikawa qui a reprit les rennes de 1001 Pots.

Nous irons visiter l'atelier de Marcel Beaucage le 8 juin lors de la 45e rencontre de l'ACCQ qui se tiendra à Saint-Catherine de Hatley.

Articles : Décès de Maurice Savoie

Posté par Jacdesterres le 22/02/2013 20:18:07 (4375 lectures)

Un grand homme de la céramique québécoise est disparu!
Né en 1930 Maurice Savoie est décédé ce mercredi 20 février 2013. Céramiste, sculpteur, designer de renom, son influence déborde le monde québécois de la céramique.
Il serait intéressant qu’au Québec on puisse honorer nos grands maîtres de la céramique comme on le fait au Japon. En effet, Maurice Savoie pourrait être considéré comme un de nos Trésors nationaux. Il a été de cette trempe et Sylvie Royer qui fut directrice de Materia écrivait à juste titre : « Ils ne sont pas si nombreux au Québec les céramistes de l’envergure créatrice et du souffle novateur de Maurice Savoie ». J’aimerais être aussi habile à manier les mots qu’un Claude Jasmin qui clamait qu’avec Maurice Savoie, la terre a de l’esprit.
Il a fait école et a su se renouveler : il n’y a qu’à considérer ses pièces ludiques produites en 2007, ses chariots, qui ne ressemblent en rien aux pièces dessinées pour Sial II vers 1974. Par son implication dans le milieu culturel et de l‘enseignement, il a marqué plusieurs générations d’artisans. Élu à l’Académie royale du Canada et fait membre de l’Ordre du Canada en 1994, il sera lauréat en 2004 du prestigieux prix Paul-Émile Borduas, la plus haute distinction du Québec dans le domaine des arts visuels et du prix Saidye-Bronfman d’excellence en métiers d’art.
Il a fait sa marque dans l’histoire des métiers d’art au Québec pas étonnant qu’en 2010 il était honoré au Salon des Métiers d’art par le Prix Hommage à une carrière en métiers d’art. Il a su intégrer l’art à l’architecture : une ballade à la Station de métro McGill, à la Maison Radio-Canada ou à l’Université Sherbrooke, son lieu d’origine, vous permettront d’admirer ses murales.
Je suis très fière de l’avoir connue et d’avoir pu faire partie de ceux qu’on appelle ses amis, très fière aussi qu’il m’ait fait confiance pour me demander, l’automne passé, de lui faire une série de photos de ses pièces.
À quand une reconnaissance officielle de cet éminent citoyen de la Ville de Longueuil pour renommer sa rue Île de France, en avenue Maurice-Savoie? Une telle reconnaissance pourrait aussi bien se faire en nommant un centre culturel à son nom ou autre lieu de culture (bibliothèque, Centre d'art, etc).
Jacqueline Beaudry Dion

Articles : Harris P.Morrison, potier d'Hemmingford

 Posté par Jacdesterres le 11/11/2012 03:00:00 (2999 lectures)
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Tout en répondant à l’interrogation de Collectoboce au # 316, page 32, du forum, pour identifier une marque sous une pièce, il s’agit de la marque de Harris P. Morrison. Un feuillage particulier se retrouve très souvent sur les pièces arborant cette marque et associé à cette même marque. Harris Morrison est un potier d’Hemmingford qui travaille le grès et se concentre sur les formes traditionnelles et fonctionnelles du Québec. On retrouve dans sa production beaucoup de pichets, bols à main et pots à eau, lampes à l’huile, etc. On lui doit plusieurs travaux décoratifs pour Radio-Canada et pour le cinéma et il a collaboré au concept décoratif de l’Hôtel Méridien de Montréal. Il a fait des commandes de moulage et des travaux d’envergures pour plusieurs entreprises en plus de nombreuses expositions.
Tommy Zen qui avait terminé des études en arts plastique au Cegep de Saint-Jean-sur-Richelieu en 1979; fut apprenti potier chez Harris Morrison à Hemingford en 1981 et apprit la chimie et la physique des glaçures (Glaze chemistry and physics) avec Pierre Legault, à Port-au-Persil, en 1983.
Une référence importante : le Catalogue des métiers d’art du Québec, 1981 à la page 27
Voici quelques exemples de ses pièces et une photo de sa marque dessinée._MSC_RESIZED_IMAGE[img align=left width=400]http://s1324.beta.photobucket.com/user/jacdesterres/media/ACCQ/IMG_5592marquestyliseacuteeMorrison-1.jpg.html?sort=3&o=2[/img]
[img align=right width=500]http://s1324.beta.photobucket.com/user/jacdesterres/media/ACCQ/IMG_5592marquestyliseacuteeMorrison-1.jpg.html?sort=3&o=2[/img]
Jacqueline Beaudry Dion

Articles : Sad news! Deux céramistes disparus. December as seen a third one

Posté par Jacdesterres le 12/04/2012 02:40:00 (3723 lectures)
Articles

STANLEY ROZYNSKI
We lost another ceramist : Stanley Rozynski at age 81.
The spouse of deceased Wanda Rozynska known by many Ceramic Collector. Peacefully after a short battle with cancer at La Maison Aube Lumière in Sherbrooke, Qc. Predeceased by his wife Wanda Staniszewska in 2007. This fine man and talented artist will be sadly missed by a large number of family and friends, far and wide. A memorial service will be held later in the spring. Donations in his memory can be made to The ROZYNSKI CENTER FOR FINE ARTS, 2133, CHEMIN WAY'S MILLS, AYER'S CLIFF, Qc. J0B 1C0. A huge thank you to the staff of the Palliative Care Unit at Hotel Dieu Hospital and the staff at La Maison Aube Lumière, both in Sherbrooke, Qc.
"To live as an artist is to live free
and independent".
Published in The Gazette on December 22, 2012
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À la maison Aube-lumière, après une courte lutte contre le cancer le 9 décembre 2012,est décédé M. Stanley Rozynski à l'âge de 81 ans, demeurant à Ayer's Cliff. Il était l'époux de feu Wanda Staniszewska. Afin de respecter les dernières volontés de M. Rozynski, il n'y aura pas d'exposition. Des funérailles privées seront célébrées au printemps.
Ce gentilhomme et talentueux artiste manquera énormément à tous les membres de sa famille et à de nombreux amis. En guise de sympathies, des dons à la ROZYNSKI CENTER FOR FINE ARTS, 2133 chemin Way's Mills, Ayer's Cliff, Qc. JOB 1C0 seraient appréciés. Un merci particulier au personnel des soins palliatifs du CHUS Hotel-Dieu et à celui de la maison Aube-Lumière pour les bons soins. "Vivre comme un artiste, c'est vivre libre et indépendant."
Résidence funéraire Charron & fils inc.
Stéphane Charron, président
Claude Charron, directeur
Tél : 819-849-4141
Courriel : info@charronetfils.com
MCCLURE Virginia
1928-2012
Our deepest sympathy goes to the family of Virginia Welsford McClure for their recent loss. The Visual Arts Center, who is preparing it's 65th Anniversary, has lost one of it's co-founder, Virginia McClure. The passing of Virginia McClure on April 5th will leave a trail of sadnest in the Ceramic world.

The funeral service will be held on April 13 at 2 pm at Westmount Park Church, 4695 de Maisonneuve west, Westmount.

The McClure Gallery of the Visual Arts Centre, 350 Victoria Avenue, Westmount, will hold a celebration of Virginia’s life and the launch of Drawings by Virginia McClure at 5 p.m., Saturday, May 26th, 2012.

For information call the Visual Arts Center, 514-488-9558

Récemment nous apprenions aussi la perte d'un de nos céramistes et nous sympathisons avec sa famille. Nous aurions voulu lui rendre hommage de son vivant, malheureusement, il n'est plus.
OUVRARD Guy
1935-2012
À la maison des soins palliatifs La Source Bleue de Boucherville, le lundi 26 mars 2012 est décédé, à l'âge de 76 ans, GUY OUVRARD, conjoint d'Odile Jalbert.

Outre sa conjointe, il laisse dans le deuil ses enfants Stéphane et Jessica (Bruce); ses soeurs Danielle et Marie-José (Lionel); ses neveux et nièces; petits-neveux et petites-nièces ainsi que des amis.
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